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Soirée débat

Les bonnes questions à se poser chaque année pour la scolarisation de mon enfant en situation de handicap

11ème Soirée Débat :
Mardi 8 février 2022 à partir de 18h30
en visioconférence

Participation gratuite, ouvert à tous.

Inscriptions & renseignements :
06 28 41 07 42
contact@lacourte-echelle.org

Télécharger le programme de la soirée

 

Permanence téléphonique Rentrée 2021

Pour mieux vous accompagner durant la rentrée et répondre à vos questions concernant la scolarité de votre enfant en situation de handicap. La Courte Echelle  propose une permanence téléphonique.

N’hésitez pas à nous laisser un message sur le répondeur avec vos coordonnées nous vous rappellerons.

Vous pouvez également nous contacter par courriel.

La Courte Echelle.est un collectif qui regroupe plus de 25 associations autour de la question de la scolarisation des élèves en situation de handicap dans le Rhône.

Contact La Courte Echelle

Permanence téléphonique au 06 28 41 07 42

(du lundi au vendredi de 8h à 17h30)

Courriel : contact@lacourte-echelle.org

Lettre ouverte : « L’école inclusive… parlons-en ! »

Aujourd’hui, sur le terrain de l’école, la colère gronde, la colère monte avec l’installation des PIAL’s, les « pôles inclusifs d’accompagnement localisés ». Dans le contexte de la période actuelle de contraintes sanitaires, déstabilisant les organisations, cette mise en place engendre une insécurité péjorative pour les élèves concernées, la démotivation des professionnels de l’accompagnement (AESH), la consternation et désarroi des enseignants, et une grande inquiétude des parents.

La loi de Refondation de l’école de la République de 2013, puis celle Pour une École de la Confiance de juillet 2019 ont débouché en 2020 sur la création de Pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL’s). La mission de ces pôles est d’« engager toute la communauté éducative de l’établissement dans un processus inclusif, de la compensation à l’organisation pédagogique.  L’organisation et la dotation d’un PIAL permettent de prendre en compte les nouvelles notifications d’aide humaine en cours d’année scolaire en complétant le cas échéant le temps de service de l’AESH sans avoir forcément recours à un nouveau recrutement. Cette organisation permet également de mieux gérer les cas d’absence temporaire ou définitive de l’élève (ex : maladie, déménagement) et de conserver le moyen humain d’AESH sur le PIAL. Elle favorise ainsi la continuité de l'accompagnement et veille à éviter les ruptures de parcours des élèves ».

Les PIAL’s ont été créés pour permettre une réponse plus souple et plus ajustée aux besoins à même le terrain.

Aujourd’hui, les élèves en situation de handicap qui nécessitent une aide humaine bénéficient d’une notification MDPH leur attribuant un accompagnement par un AESH individuel, précisant alors un nombre d’heures d’accompagnement, ou un accompagnement dont la nature d’intervention est dite mutualisée, sans quotité horaire, avec la présence d’un AESH mutualisé. Cette notification s’impose à l’institution Éducation Nationale qui « DOIT » la mettre en œuvre, c’est une obligation.

Lorsque ce n’est pas le cas, les familles constatent que leurs droits ne sont pas respectés et leur colère monte.

Que s’est-il passé ?

La mise en œuvre de la scolarisation des élèves en situation de handicap à l’école de tous a été pensée essentiellement en termes de compensation par l’intervention massive de l’aide humaine (les AVS, les auxiliaires de vie scolaire), alors que la loi de 2005 préconise en premier lieu la mise en accessibilité de la société, et donc de l’école. Au-delà de l’accessibilité des locaux, c’est bien l’accessibilité pédagogique qui doit être pensée.

Ce dernier point n’a pas été suffisamment étudié ni expérimenté pour être opérationnel et répondre à l’esprit de la loi. 

L’Ecole, quel que soit le niveau de scolarisation, n’a pas pleinement mesuré l’impact du droit à la scolarisation des élèves en situation de handicap.  Elle a organisé l’intégration d’élèves en situation de handicap mais n’a pas élaboré l’Ecole Inclusive.

La compensation par l’aide humaine n’est pas la solution unique de l’école inclusive. Elle doit intervenir en dernière ligne. L’Ecole Inclusive ne se réduit pas seulement une aide spécifique particulière. Aujourd’hui la gestion des AESH semble être saturée : l’augmentation (exponentielle) du nombre d’AESH n’est pas la solution.

Au-delà du constat…

Comment sortir de la situation actuelle, pallier au manque de confiance des acteurs dans le dispositif et au recours trop massif aux AESH comme seule réponse aux « besoins éducatifs particuliers » ?

Le dialogue entre les acteurs concernés est nécessaire pour prendre en compte les conditions de travail, les interventions, l’organisation et la pédagogie inclusive.  

Ce dernier point est important :

 

L’ECOLE INCLUSIVE, C’EST L ’ACCESSIBILITE, C’EST CONSTRUIRE DES « PLANS INCLINES PEDAGOGIQUES » PAR UNE PEDAGOGIE ADAPTEE A CHACUN.

Ceci ne se fera pas sans une réorganisation de l’institution ECOLE, réorganisation qui impose, entre autres :

  • L’accélération de la formation des enseignants à toutes les dimensions de l’accessibilité,
  • La formation continue des AESH pour et dans le respect des choix de ceux-ci,
  • Une meilleure fluidité des collaborations éducation nationale et médico-social ; les dispositifs se multiplient pour aller dans ce sens, leurs missions sont à clarifier et leur efficience à améliorer.
  • Une interrogation permanente de la finalité « inclusive » des différents dispositifs déployés et le sens de leur mise en œuvre,
  • Une évaluation plus fine des besoins des élèves afin d’ajuster de façon plus pertinente les adaptations et aides.

 

REGAGNER LA CONFIANCE DES PARENTS, qui seront sécurisés par des conditions d’apprentissage ajustées proposées à leur enfant, et pourront comprendre et accepter que les nouvelles mises en œuvre de la compensation humaine à l’école, passent en partie sans doute, par ces éléments de réorganisation de l’institution.

 

La question du fonctionnement ou dysfonctionnement des PIAL’s n’est qu’une partie émergée de l’iceberg...

 

Pour La Courte Echelle, il y a urgence à redresser le cap de l’école inclusive. Nous voyons émerger actuellement une forte demande d’école hors-contrat. Cette situation pourrait créer une école « inclusive » à deux vitesses arbitrées par des participations financières des familles.

 

Certes, l’école inclusive ne se résume pas à l’accompagnement humain, mais quand il est nécessaire, celui-ci doit être pensé au-delà d’un simple problème de gestion d’emploi du temps, ou de budget.

Car accompagner des élèves à besoins particuliers, c’est aussi créer une relation sécurisante, c’est prendre le temps de connaitre pour s’ajuster aux besoins, c’est travailler dans la complémentarité, en interne et avec les partenaires extérieurs.

 

L’école inclusive c’est aussi la complémentarité des compétences mise à disposition des élèves. Les élèves en situation de handicap ont besoin de compétences pédagogiques ordinaires ajustées, mais aussi de compétences spécialisées spécifiques. Ce sont ces apports complémentaires qui leur permettront de construire leurs outils d’apprentissages singuliers, leur donnant ainsi accès à la connaissance pour développer au maximum leur potentiel de compétences.

C’est donc dans une coopération étroite, construite et équilibrée entre les différents partenaires que réside en partie la réussite de la scolarisation des élèves en situation de handicap pour des projets élaborés, coconstruits.

Cela demande aux professionnels du médico-social de sortir de leurs institutions et d’apprendre à mettre à disposition leurs compétences spécifiques et reconnues dans un autre contexte.

Cela demande aussi aux professionnels de l’école d’accepter la construction partenariale de l’accompagnement des parcours dans laquelle chaque professionnel a légitimité pour agir, dans le respect des compétences de chacun.

 

La situation actuelle nous interroge sur la capacité de l’école de la France à mettre en œuvre les dispositions de la loi 2005 déclinées dans la loi de 2013, et de 2019.

Notre inquiétude serait que les parents insécurisés, insatisfaits de la qualité de la prise en compte des besoins de leurs enfants, en viennent à redemander le retour vers des structures spécialisées et que la société rétrograde ainsi dans sa conception de la citoyenneté, à contre-courant des dispositions internationales que la France s’est engagée à mettre en œuvre.

Il en serait fini de « l’école inclusive de la République » !

 

La Courte Echelle reste mobilisée autour de la construction d’une société inclusive qui commence « au berceau » c’est-à-dire dès les lieux d’accueil de la petite enfance en passant par toutes les strates de la société dont bien évidemment l’école :  lieu d’instruction pour tous, lieu d’apprentissage des savoirs, lieu d’apprentissage de la citoyenneté.

La Courte Echelle reste disponible pour participer à toutes instances cherchant à réfléchir et proposer les fondements et l’organisation d’une véritable « ECOLE INCLUSIVE » pour construire la société de demain !

Attentive aux besoins des élèves en situation de handicap et de leurs parents, Relais des acteurs de terrain La Courte Echelle reste aujourd’hui en attente , au-delà des textes , du déploiement des réorganisations d’une institution permettant à chacun des acteurs  de l’ ECOLE INCLUSIVE de se construire et de s’épanouir dans sa concrétisation.

 

 

Pour le CA,                                                 Lyon le 8 juin 2021

La présidente de LCE

Odile BATON

 

 

Les bonnes questions à se poser chaque année pour la scolarisation de mon enfant en situation de handicap

10ème Soirée Débat :
Jeudi 25 février 2021  à partir de 19h
en visioconférence

Participation gratuite, ouvert à tous.

Inscriptions & renseignements :
06 28 41 07 42
contact@lacourte-echelle.org

Après inscription, un lien zoom vous sera communiqué quelques jours avant la conférence.

Des interprètes en Langue des Signes Françaises seront présents.

Au programme :

Le service public de l’école inclusive
• La première inscription à l’école
• Le rôle de la MDMPH
• L’enseignant référent
• Les dispositifs ULIS
• Les accompagnants d’élèves en situation
de handicap (AESH - ex AVS)
• La scolarisation en établissement médico-social
• Le périscolaire
• Les différents outils (PPS, GEVA Sco, PAP, livret de parcours inclusif, ...)
• Les Pôles inclusifs d’accompagnement
localisés (PIAL), ...

Télécharger l'affiche de la soirée

Téléchargez le document ressources de la soirée : Flyer doc CE soirée 2021

 

Prendre en compte la parole de l’enfant : un droit pour l’enfant, un devoir pour l’adulte !

L’association La Courte Echelle a pris connaissance via ses adhérents du courrier signé par M le DASEN du Rhône en date du 4 septembre 2020 ayant pour objet le « suivi de la scolarisation des élèves en situation de handicap, ou en voie de l’être, renseignement du GEVA-Sco, du document de mise en œuvre du PPS, et lien avec l’ERSH ».

Ce courrier donne des consignes sur les dispositions concernant la présence des élèves en équipe éducative ou en équipe de suivi « pour des raisons d’harmonisation des pratiques » :

-  « Pour les écoliers et les collégiens : pas de présence aux réunions d’équipes éducative et de suivi (il serait toutefois envisageable, sous réserve de l’accord des parents, de recueillir leur témoignage pendant quelque minutes en amont ou à l’issue de la réunion d’équipe).

- Pour les lycéens : présence possible, sous réserve de l’accord des parents s’ils sont mineurs, présence exigée s’ils sont majeurs. »

Nous nous interrogeons des références législatives, ou règlementaires qui ont pu présider à de telles dispositions ? Elles nous semblent même être en contradiction avec l’ensemble des dispositions concernant les droits des enfants, comme l'a rappelé le Défenseur des droits lors de sa dernière publication en date du 20 novembre dernier.

La Courte Echelle a interpellé M Charlot, DASEN du Rhône, sur cette question. Vous pouvez en prendre connaissance ici : 2020 REPONSE LCE - NOTE DASEN

En date du 30 novembre 2020, M Charlot, DASEN du Rhône, nous a apporté la réponse suivante : Réponse IADASEN association la courte échelle 30112020

La présence des élèves en situation de handicap en ESS est donc bien possible. N'hésitez-pas à nous informer d'éventuels refus d'accès aux ESS sur le département du Rhône et de la Métropole de Lyon.

Annulation de la soirée débat du 18 mars 2020

Annulation de la soirée débat : "les bonnes questions à se poser pour la prochaine rentrée scolaire de mon enfant en situation de handicap".

Du fait de la situation sanitaire actuelle, nous sommes contraints d'annuler la soirée débat initialement prévue le 18 mars prochain à Villeurbanne.

En cas de nouvelle programmation de la soirée, nous l'indiquerons à nouveau sur notre site internet et via les réseaux sociaux.

Les bonnes questions à se poser chaque année sur la scolarisation de mon enfant en situation de handicap

9ème soirée débat

Evénement organisé par La Courte Echelle

Retrouvez ici le document distribué lors de la soirée : Flyer CE soirée 2019